Personne anxieuse face à un diagnostic médical, illustrant la peur liée à la maladie chronique

Gérer la peur et l’angoisse dans la maladie chronique

Lorsque l’on vit avec une maladie chronique, qu’elle soit diagnostiquée récemment ou depuis longtemps, la peur et l’angoisse peuvent devenir des compagnes de route.

Ces émotions intenses influencent notre quotidien et exacerbent souvent la souffrance liée à la maladie.

Mais il est possible de les apprivoiser, de les comprendre, et surtout, de les surmonter.

Les effets de la peur et de l'angoisse

La peur, bien qu’utile pour nous avertir d’un danger potentiel, peut devenir paralysante lorsqu’elle s’installe durablement. 

Elle amplifie des difficultés déjà présentes, créant un cercle vicieux qui s’alimente de lui-même :

  • Manque d’estime de soi
  • Pensées négatives
  • Hypersensibilité émotionnelle (colère, tristesse, irritabilité)
  • Symptômes physiques liés au stress (insomnies, palpitations, vertiges)
  • Fatigue cognitive et émotionnelle
  • Aggravation des symptômes de la maladie

En vivant dans la crainte d’un futur incertain ou dans la peur de la maladie elle-même, nous perdons une partie de notre capacité à profiter du moment présent, à vivre sereinement.

Mais comment s’en sortir ?

Comprendre la fonction de la peur

La peur est une émotion primaire qui a une fonction essentielle : assurer notre survie.

Face à une menace, elle active notre cerveau reptilien, la partie la plus primitive de notre cerveau, et nous pousse à réagir de manière binaire : se battre ou fuir.

Ce mécanisme est efficace dans des situations d’urgence immédiate. Cependant, dans le cas d’une maladie chronique, la peur devient omniprésente.

Notre corps et notre esprit restent alors en état d’alerte constant, comme s’ils se préparaient sans cesse à un danger imminent.

C’est cette tension intérieure qui provoque les nombreux symptômes physiques et émotionnels cités précédemment.

Quand la peur nous paralyse

Vivre en permanence dans la peur bloque notre capacité à réfléchir rationnellement.

Nous sommes alors « sclérosés », comme figés, incapables de réagir autrement qu’en anticipant le pire.

Cette anxiété anticipatoire nous fait souffrir d’événements qui ne se sont même pas encore produits, et qui peut-être n’arriveront jamais.

Pourtant, il est possible de sortir de cet état.

Voici 3 astuces simples et efficaces pour apprendre à mieux gérer la peur et l’angoisse liées à la maladie chronique :

1. Se recentrer sur l’instant présent

L’une des clés pour apaiser l’angoisse est de se reconnecter au moment présent.

Prenez quelques minutes et posez-vous cette question : « À cet instant précis, y a-t-il un danger immédiat ? ».

Bien sûr, la maladie existe et le futur est incertain, mais en cet instant, la majorité des peurs que nous anticipons ne sont pas encore là. Elles pourraient ne jamais se concrétiser.

Réapprendre à vivre dans l’instant présent permet de soulager le poids du futur et de calmer l’esprit.

Une technique simple consiste à utiliser la méditation de pleine conscience ou des exercices de concentration sur votre environnement immédiat : les sons, les odeurs, la sensation de vos pieds sur le sol. Chaque fois que vous vous sentez envahi par l’angoisse, recentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler à ce moment précis.

2. Se détacher de la peur des autres

Il est tentant de comparer son parcours à celui des autres ou de s’imprégner des histoires vécues autour de nous.

Mais cela ne fait souvent qu’alimenter la peur.

Qu’il s’agisse de reportages anxiogènes sur la maladie ou de témoignages d’autres patients, cette surcharge d’informations ne fait qu’amplifier notre propre angoisse.

Pour briser ce cercle vicieux, apprenez à mettre des limites.

Cela peut signifier limiter votre exposition aux nouvelles stressantes ou éviter les discussions qui ravivent vos peurs. Nous avons déjà notre propre fardeau à gérer ; il est inutile de se charger des peurs des autres.

Individu éloignant les informations stressantes, symbolisant le besoin de se détacher des peurs extérieures pour mieux gérer son anxiété

3. Respirer pour libérer la peur de son corps

La respiration est un outil puissant et accessible à tout moment pour calmer l’esprit et relâcher la tension dans le corps.

Lorsque la peur nous submerge, notre respiration devient souvent plus rapide et superficielle, alimentant notre sentiment de panique.

Essayez la respiration profonde en trois étapes : inspirez d’abord en gonflant le ventre, puis la poitrine, et enfin les épaules.

Expirez lentement en inversant cet ordre.

Cette technique apaise le système nerveux et recentre l’attention sur le corps, ramenant à un état plus serein.

En respirant correctement, vous apportez de l’oxygène à votre cerveau, à vos muscles et à vos organes.

Vous vous reconnectez ainsi au moment présent, et pouvez faire face à vos émotions avec plus de lucidité et de calme.

Une pratique régulière de la respiration consciente contribue à réduire l’intensité des crises d’angoisse et à regagner une forme de contrôle sur vos réactions.

Gérer la peur et l’angoisse dans la maladie chronique est un processus qui demande du temps, de la patience et de l’auto-compassion.

En prenant soin de votre santé mentale et émotionnelle à travers ces astuces, vous pourrez progressivement reprendre le dessus et vivre avec plus de sérénité.

La maladie chronique n’est pas une fatalité : elle peut aussi devenir une source de force, d’apprentissage et de transformation personnelle.

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